dimanche 11 avril 2010

Les années 60 en France

I) Les années 60 : des bouleversements sociaux
A) Des cadres de vie bouleversés
 Importante croissance démographique car fort accroissement naturel de la pop (persistance d’1 natalité élevée + baisse taux de mortalité) et solde migratoire positif (rapatriements massifs d’Algérie, immigration espagnole, portugaise, maghrébine).
 Explosion urbaine => déficit croissant de logements (de 500000ds la région parisienne en 63). Rythme de construction s’accélère. Nouvelle poussée de croissance des banlieues qui se déroule de façon totalement anarchique, sans grand souci de fournir les équipements collectifs (écoles, crèches, transports etc) qui devraient aller de pair avec cette implantation massive.
 Paris = le grand pôle attractif (+ d’1million d’hab entre 54 et 62) => création de grands ensembles et de villes-nouvelles.
 Dépeuplement des + petites communes. Fermetures de classes dans les villages.
B) L’ère de la conso et des loisirs de masse
 Période où le PIB a connu sa croissance la +spectaculaire. Fr a profité de la conjoncture mondiale. Rôle d’impulsion de l’Etat + internationalisation de l’éco + modernisation des entreprises => croissance. Aussi liée à l’évolution des mentalités et des comportements (ex: + d’investissements). Essor ind + grande expansion du tertiaire + « révolution silencieuse » de l’agri.
 Gains de pdté + croissance du revenu / tête (+ 50% en Frc constant) + diffusion du crédit + rev° des surfaces commerciales(63 = ouverture du 1er hypermarché « carrefour » à ste geneviève des bois)+ multiplication des produits disponibles => conso. 4 pduits symboles de ce nouvel âge : frigo, automobile, TV, machine à laver le linge. Progressivement, leur diffusion s’étend à l’ensemble de la sté. Ex : en 70, + de 70% des ménages ouvriers possèdent 1auto. Caddie des gdes surfaces = symbole de l’époque.
 Redistribution sensible des postes budgétaires (baisse part pr l’alim, hausse part pr logement, santé, loisirs).
 Joffre Dumazedier Vers 1civi des loisirs : idée de loisir possible que ds 1 civi qui s’éloigne de ses racines paysannes (≠ de la fête propre au monde rural). C’est 1revanche sur le travail subi.
 Pratique du W.E se répand. Tiercé, foot , footing, soins donnés à la « bagnole ». Nb de fçais qui partent en congés passe de 31% à 62% entre 58 et 75. Essor du club med. TV=principale activité de loisirs.
C) L’épanouissement de la culture de masse.
 Ministère de la culture (Malraux).
 Diffusion d’1 « culture de poche » (H.Damish) i-e livres format poche se diffusent. + de visites ds les musées MS échec de la diffusion d’1 culture « noble ».
 Culture populaire. Envie de comique : au ciné => série des Gendarmes, films dt les Charlots st vedettes font fureur. Acteurs fétiches = de Funès, Bourvil etc. Emissions distractives comme « Intervilles » depuis 62.
 Déclin régulier de la presse.
 Emergence d’1culture irriguant 1fraction importante de la jeunesse et qui tend à devenir 1modèle pour d’autres segments du corps social. Europe 1 : « slt les copains ! » qui deviendra aussi 1mag. Diffusion culture anglo-saxonne => Rock’nd roll. Grand public va surtt vers 1forme assagie du genre => phné du yé-yé (Halliday, Hardy, Claude François etc). Mode influencé par celle anglo-saxonne. Avt 68 : look rock and roll. Puis hippie à partir de 68.

II) Malaise sociaux, affrontement entre nvelle et ancienne société
A) Affrontement entre ancienne et nouvelle société
 Choc entre anciennes et nouvelles valeurs. Conflit de générations : affrontements profonds entre la modernité, dont les jeunes ont spontanément adopté les valeurs et le poids de l’éthique de la France tradi qu’incarnent les générations précédentes.Ex : incompréhension de cette nvelle culture adoptée par les jeune.
 Des classe émergents, d’autres régressent. - Paysannerie =1vaincue de la croissance. De 54 à 75 : passe de 26,7% de la pop active à – de 10%. On favorise la création d’entreprises + rentables et d’1 gabarit + imp => coup d’accélérateur à l’exode rural. 2 catégo d’exploitants : agriculteurs capitalistes possesseurs de gdes unités de p° qui profitent largement de la croissance et la masse des cultivateurs moyens qui ont du s’endetter pour rendre leur exploitation compétitive, gde précarité, dépendance au marché.
- Classe moyenne indépendante : concu des gdes entreprises et la mise en place de nouveaux circuits de distrib les ont contraints à cesser leur activité.
- Classe moyenne salariée : catégo en expansion. Ms forte hétérogénéité des statuts, des niveaux de vie etc. Elle consomme des biens symboliques de l’eascension sociale : appartements confortables en dehors des zones dortoirs, TV , auto, loisirs, éduc pr les enfants.
- Emergence d’1 nouveau type d’ouvrier + qualifié MS nb d’OS tjs imp. Existence d’1 sous-prolétariat immigré. Les travaux durs, salissants et dangereux st loin d’avoir disparu.
 Contestations paysannes (ex : barrages de route) et ouvrières (mineurs en 61-62-63).
B) Des exclus à la prospérité
 Des exclus à la société de conso : les français estiment que leur niveau de vie a régressé depuis les 50’s. Ss doute parce que 1certain nb d’entre eux jugent – l’évolution de leur standing / aux années précédentes, que par ref à celui des catégo les + favo. Fruits de la croissance n’ont pas profité à ts de la même façon. Les plus riches investissent une part de leurs ressources ds l’achat de bien immobiliers ou de valeurs mobilieres => 5% des fçais se partagent 45% du patri. Ouverture de l’éventail des salaires : les rémunérations les + élevées st tirées vers le haut alors que les bas salaires stagnent. Près de 10% de la pop (5millions de pers) perçoivent 1revenu inférieur au seuil de pauvreté. Propension à cmer diffère bcp d’1 gpe à l’autre. Gdes disparités dans des poste comme la santé, les loisirs, la culture.
 Pbs de mobilité sociale : Même si de réels efforts st faits pour démocratiser l’enseignement, l’accès de fait aux études ouvrant les postes supérieurs d’encadrement reste limité pr enfants de milieux modestes. La mobilité apparente de la période correspond + des effets de structure (redistribution de la pop active entre les différents secteurs d’activité) qu’à 1véritable promotion sociale. Mobilité relativement relative du bas de l’échelle aux 1eres strates de la classe moyenne, puis la mobilité vers la frange supérieure est bcp + lente.
C) Mai 1968
Tournant majeur ds l’histoire de la Ve Rép. Régime gaulliste frappé d’1 cp qui sera à jms décisif. C’est avt tt 1 crise de la sté ds ses profondeurs. 3 phases :
 Phase étudiante du 2 au 12 mai : aspect fçais d’1 mvt international. Interrogation sur la validité de la sté de conso. Etudiants de socio à la pointe du mvt. Prend naissance à la faculté de Nanterre. Cette nvelle fac est érigée au milieu d’1immense bidonville => symbolise les contrastes de cette sté de conso. 1re manif = 22 mars 68 : occupation de la salle de la faculté par des étudiants d’extrême gauche dt le leader est D. Cohn Bendit. Les étudiants révolutionnaires se regroupent ss le « mvt du 22 mars ». But est ptique. Transformer la sté. Amphithéâtres bondés, manque de contacts entre étudiants et prof, passivité des cours magistraux = pbs susceptibles de mobiliser les étudiants ds les mvts de contestation ctre l’institution universitaire. 2mai 68 = fermeture de la faculté de Nanterre => transporte le mvt à Paris. Occupation de la Sorbonne => arrestations => barricades / gaz lacrimo et matraques de la police. Nuit du 10mai : véritables combats entre forces de l’ordre et étudiants. Jusque là : le monde politique et syndical ne s’est pas rallié (PCF critique 1démarche « gauchiste »). Opinion se rallie peu à peu en réction à la répression policière qu’elle condamne. 13mai : les org syndicales déclenchent 1grève général ac manif ds Paris de 200000pers.
 La phase sociale de la crise : De Gaulle refuse de prendre en considération l’evt. Vague de grève qui va progressivement paralyser le pays pdt la 2nde 15aine de Mai. Locaux occupés, directeurs et cadres séquestrés. Grève va atteindre 10millions de salariés et bloque tte l’activité nationale. Ce st des grèves spontanées. Concernent ts les domaines d’activité. Revendications qui portent surtt sur les conditions de travail. Pompidou = accords de Grenelle qui prévoient augmentation de salaire, et du SMIG => refus de cesser la grève. Syndicats ne contrôlent plus le mvt. Crise atteint le régime…
 Le pouvoir gaulliste ds la tourmente : double échec du discours de de Gaulle le 24mai et des négociations soc de Pompidou => stmt de vac du pouvoir. 27mai : UNEF et PSU convoquent au stade Charléty 1gde manif. Gauche nn communiste propose la formation d’1 gvt provisoire. « disparition » de De Gaulle qui est en fait aller à Baden-Baden le général Massu, commandant des forces françaises en All. Allocution le 30mai : volonté de se maintenir, demande la dissolution de l’assemblée => situation se retourne brusquement. Décision d’organiser des élections effiloche le mvt. Réponse des électeurs = sans ambigüité. Peur du désordre et de la remise en cause des avantages acquis grâce à la croissance. Ecrasante domination des gaullistes. Pb : chambre va se montré sensiblement +conservatrice que le général. On connaît la suite : référendum => démission en Avril 69.

III) Les nouvelles vagues contestataires
A) Cultures de Mai (génération 68)
 La poussée de croissance des 60’s a donné naissance à 1sorte de philo de la modernité, de confiance ds le progrès, et symétriquement au refus radical d’1modèle de sté, fondé sur le consumérisme et la soumission de la planète aux impératifs du capitalisme.
 Engagement des intellectuels et des étudiants qui a commencé avec la guerre d’Algérie puis pause après celle-ci. Amérique au centre des préoccupations : critique son hégémonie, son modèle d’organisation sociale (mvts de contestation qui viennent d’abord des EU eux-mêmes). Ac guerre du Vietnam, critiques s’intensifient (critiques ctre impérialisme am. En fait, ce n’est pas seulement l’impérialisme made in USA qui est dénoncé ms les fondements mêmes de la sté industrielle que même les soviétique se st empressés de copier. Fascination exercée sur les étudiants de la Chine de Mao.
 Volonté de défoulement et de rupture avec les valeurs bourgeoises. Refus de l’autorité.
 Sciences de la société ont le vent en poupe, notamment l’anthropologie sociale qui prend essor avec les écrits fondateurs de C. Lévi-Strauss. Dvpt du structuralisme.
 On redécouvre la pensée de Marx et celle de Freud à travers des personnalités comme Louis Althusser (directeur d’études à rue d’ULM) => influence très importante. Importance aussi du psychanalyste Lacan. Influence de Sartre.
 Nvelles revendications comme les féministes, le mvt écolo. Nvelles expériences de presse comme Charlie Hebdo.
B) Les avant-gardes
 Nvelle vague pour le ciné : Chabrol, Truffaut, Resnais… Rajeunissement des cinéastes. Echo extraordinaire, même à l’étranger. Rupture artistique radicale ac l’académisme de la qualité fçaise.
 Le nouveau-réalisme : initiateur est Marcel Duchamp. Objets déchirés, détruits, accumulés, compressé = métaphore de la sté moderne. Ms va être dépasse par le pop art américain.
 Le nouveau roman : cf cours de fçais pr les noms. Nvel acteur ds le champ culturel des 60’s. Détruire la puissance du personnage, l’intrigue. Faire exploser la stabilité, la cohérence, la lisibilité du monde représenté par le roman bourgeois de type balzacien. Rendre la réalité des choses.

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