dimanche 11 avril 2010

Jaurès et le socialisme français

Ses réalisations et combats :
- Vers le socialisme (les débuts) : étiquette opportuniste, puis glissement, embrasse la cause ouvrière en 92 grève de Carmaux.
- Le Parti socialiste français : avec Edouard Vaillant. Il représente un courant bourgeois et pragmatique. Socialistes non marxistes, les amis de Jaurès soutiennent la participation des socialistes au gouvernement de Bloc des Gauches. C'est la première fois que des socialistes deviennent ministres (Millerand et Briand dans les gouvernements Waldeck-Rousseau puis Combes). Soucieux d'affermir la République, Jaurès est l'un des pères de la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
- l'Affaire Dreyfus : face à Guesde, Jaurès, Blum ou Lucien Herr, hommes de gauche, attachés avant tout au triomphe de la vérité. Désormais, la gauche sera du côté des droits de l'homme, quoiqu'il arrive.
- l’unité socialiste : conciliant avec les marxistes pour réaliser cette unité dans la SFIO
- le pacifisme qui en fait l’ennemi numéro un des nationalistes :
Il s'est battu contre la loi des trois ans (trois ans de service militaire) et il milite contre l'impérialisme français qui, ne se différenciant pas de la politique allemande, participe d'un dangereux engrenage qui met la paix de l'Europe en danger. Il devient dès lors l'homme à abattre pour les nationalistes. Il est assassiné le 31 juillet 1914 au Café du Croissant, à Paris, par un nationaliste.


Une figure emblématique du socialisme français :
- l’emblème et l’un des maîtres à penser de la nouvelle génération politique née de l’Affaire
- Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1924
- La continuation de Jaurès après sa mort : question de ce qu’aurait fait Jaurès par rapport à l’union sacrée. On ne cherche pas quelqu’un d’autre, mais un « nouveau Jaurès »

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