dimanche 11 avril 2010

La vie quotidienne en France sous l’ occupation

Pour l’ intro. :

- Une occupation allemande en 2 phases : _mi-mai 1940-1942 avec division France en 2 territoires : Zone Sud ( Libre )
/ Zone Nord ( occupée)
_11 novembre 1942 ( voyez le goût pr les anniv de Hitler ) -1944 (Libération)
- Occupant mène une guerre économique à l’ Est : objectif = garder une Fr à sa botte de façon à ce qu’ elle lui procure ce dont il a besoin soit au fur et à mesure que guerre se durcit pr les All un pillage qui augmente et un contrôle sur la soc fra de + en + oppressif.


Pb.: Dans quelle mesure l’ occupation et les divers visages qu’ elle impose à la France ( dans la forme et dans le temps ) contraint les Français à se plier un mécanisme d’ adaptation de leur quotidien qui est propre à chacun ?


1. Une vie quotidienne imposée, réglée par les modalités de l’ occupation
2. Face à des circonstances inédites des « réponses de vie » différentes


1. Une vie quotidienne réglée par les modalités de l’ occupation

1.1 De la défaite à l’ opération « Anton » : la tempête avant le calme

- Front percé dès le 15 mai par la Wehrmacht, véritable déferlante allemande, exode + de 1 M de fra déplacés
- 1 occupation qui entraîne déchirement territorial, 1 réalité de l’ occupation différente pr les fra : Alsace et Moselle annexés au IIIème Reich les All s’efforce de « germaniser » en faisant disparaître tte influence fra les lois st allemandes, zone interdites pr raisons militaires desquelles fra st chassés ( cf. bande de 15 km le lg des côtes, Chaumont…), « zone occupée » où souveraineté de Vichy dépend du bon vouloir des All + intervention en « zone libre » (cf. pressions sur justice et police…)
- Nombreux fra tentent de passer ligne de démarcation (cf. rôle des passeurs )
Débâcle qui entraîne un profond désordre au sein de la pop fra au début de l’ occupation + un train de vie modifié, une vie qui tourne au ralenti car :
- « Indemnité » de guerre prélevée par les All (environ 400 M F / jour), véritable pillage éco + pb quotidien de la faim avec rationnement ( tickets ), sous alimentation, 12/17 % de la production agricole envoyée à l’ All + pénurie de produits de 1ère nécessité (cf. textile travaille à 55 % pr l’ All), de charbon, électricité.. Fra vivent au j le j avec queues devant les magasins, tractations (cf. marché noir, Système D…) différent cependant dans campagnes où agriculture vivrière permet parfois d’ y échapper
- Ponction de main d’ œuvre qui affaiblit encore + la production déjà amoindrie (cf. fra au service de l’ Organisation Todt )
- Fin de cette « France de la jouissance » : arrêt des bals, cinéma.. + le couvre-feu dans les villes
- Une vie minée par la peur des arrestations, répression, sentiment d’ insécurité (cf. juifs, communistes, résistants..)

1.2 De l’ invasion de la Zone Sud ( 11 novembre 1942 ) à la Libération : une vie quotidienne de plus en plus intenable

L’ occupation touche désormais tout le territoire, All engagés dans guerre d’ usure à l’ Est + défaite approchant il se font bcp + exigeant, oppresseur et tortionnaires :
- De + en + de travailleur pr l’ All ( cf. environ 2 600 000 à l’ été 1944 ) avec le STO, famille réduite + déchirement
- C° éco de + en + soutenue
- Dc le ravitaillement et repas des fra de + en + pauvre et incertain, privations ( selon le K économique ! )
- Contrôle sur la soc fra de + en + acéré, arrestations et déportations massives, massacres ( cf. Oradour-sur-Glane ) avec Milice/Gestapo horreur et indignation qui se retrouvent dans la violence de « l’ épuration sauvage »..

1.3 L’ exception Parisienne : « la vie continue »

Paris fait figure de « poche » épargnée des difficultés quotidiennes de la guerre :
- Haut lieu du collaborationnisme cf. cinéma « Juif Süss », multiples expo « le Juif et la France » (5 septembre 1941), « le bolchevisme contre l’ Europe » ( 1er mars 1942 ) + conférences ss l’ impulsion de l’ ambassadeur du Reich en Fra O. Abetz
- Concerts ( cf. ceux de H. von Karajan) + bals, « les soirées parisiennes »..
- Cinéma où public le + averti aura pu voir dans les « Visiteurs du soir »( décembre 1942 ) un hommage à la R


2. Face à des circonstances inédites des « réponses de vie » différentes qui suivent l’ évolution de l’ occupation

2.1 La réponse de « 3 France »

Face à la dure vie quotidienne 3 positions des fra se dégagent :
- les R ( voir la R i)
- l’ écrasante majorité des fra qui vit au j le j se contente de survivre au milieu de conditions materielles de + en + difficiles, vivent à court terme, absorbés par l’ urgence d pb perso ( familles à nourrir…) qui les empêchent de tirer ttes les conclusions d’ 1 telle situation, empêchent l’ engagement.
- les collabo ( par intérêt cf. usines Renault ou à titre perso. J. Joanovici amasse près de 4 Md de F ) et les collaborationnistes
- Des dilemmes préoccupant ( cf. pr l’ ouvrier : travailler pr l’ organisation Todt ou Renault afin de nourrir sa famille mais accepter en même tps de construire les défenses du Reich qui tue les libérateurs ? ms double jeu possible cf. Péchiney )
Bref une occupation qui poussent les fra ds leur retranchement et les place devant situations inédites réponses à partir de critères perso

2.2 Des réponses quotidiennes qui évoluent en même temps que le type d’ occupation

- pr la R ( effectifs gonflent légèrement voir la R i) + réactions spontanées lors du débarquement (cf. orientation parachutistes US…)
- les collabos continuent de suivre ligne de + en + dure choisie par occupant à partir de fin 1942

2.3 Une exception parisienne ?

- Les collaborationnistes parisiens obéissent à l’ occupant avec un zèle hallucinant parfois ( cf. M .Déat, P. Henriot nommés par les All pr servir de gouvernement fantoche )
- L’ insurrection parisienne de la mi-août 1944 qui fait plier D. von Choltitz




Conclusion :

- Vie quotidienne rythmée par les décisions de l’ occupant et réactions des fra en conséquence selon leurs préoccupations, leurs situations sur territoire, et bien d’ autres caractéristiques personnelles ( convictions, aveuglement, débilité voir pathologie grave pr d’ autres…)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire