dimanche 11 avril 2010

Idée de plan et de planification en France au XX° siècle

Idée de plan et de planification en France au XXème siécle.
Dans quelle mesure la volonté de contrôle de l’économie par l’Etat a été rendue nécessaire au XXème alors que la pensée libérale juge cette solution inefficace ?
I)Des théories…
II)…à la mise en pratique…
III)…jusqu’à la remise en cause malgré un bilan positif.

I) taylor,ford :idée de rationnalisation et d’organisation scientifique du travail
Henri de man(En 1918, il participe à la mission envoyée aux États-Unis par le gouvernement belge afin d'y étudier les méthodes d'organisation scientifique du travail.)publie « au dela du marxisme »en 1926 et « socialisme constructif »en 1928 ,ouvrages vulgarisés en France par André Philip.Des essais sont tentés en Belgique.création du Plan du Travail :organisation très précise d’une économie planifiée→gd écho à gauche en France(Déat et les néo socialistes,Gaston Bergery au PR)
De plus économie socialiste en Urss(plans quinquenaux)système qui a priori ne connait pas la crise,forte influence parmi la gauche durant la crise des années 30
Politique du New Deal :Roosevelt,cherche à rationaliser l’état et notamment l’économie(Blum en fera part dans certains articles)
Mouvement technocratique :Ernest Mercier(président du Plan pour le Redressement Français,crée en 1925) :entraine chefs d’entreprises et entrepreneur pour promouvoir des techniques nouvelles.,courant technocratique(groupe Xcrise :polytechniciens
revendications: 1°appliquer à l’économie globale les principes d’organisation qui régisent le monde industriel.2°les sociétés ne doivent pas etres régies par des parlementaires mais par des personnes aux compétences techniques.)→dirigisme ex.Auguste de Toeuf(dirigeant d’alsthom) article« la fin du libéralisme » :etat piloté par les technocrates.→forment des critiques et émettent des propositions mais il y eu peu de réformes engagées.
II)utilisation du plan n’apparaît pas au XXème sècle.
Déjà avec Colbert sous Louis XIV
plan Freycinnet 1879 :ambitieux programme de chemins de fer
Mais état libéral,partisan du laissez faire,se refuse à l’interventionnisme
Devient une nécessité lors de la première guerre mondiale
Sus la reponsabilité d’Eugène Clémentel,interventionnisme.
L’économie de guerre
Croissance du nombre des sous-secrétaires d’état.
L’état a contrôlé la production qui est restée privée. Augmentation des réquisitions, des taxations.
L’industrie a fait preuve d’une très grande souplesse d’adaptation.
Il a fallu augmenter les rendements de l’agriculture qui se trouvait privée des trois quarts de sa main-d’œuvre.
Jusqu’en 1917 les pénuries furent évitées par l’importation.
Le problème du financement de la guerre fut résolu par augmentation des impôts, du nombre de billets circulants, émission de bon de la défense nationale, emprunts de la défense nationale, appel aux emprunts étrangers.
Tout est abandonné en 1919,retour au libéralisme.

1930 gvt Tardieu plan de redressement de l’état→programme économique ambitieux :Plan de travaux d’outillage national
Vichy :contole de l’état dans tout les domaines.bons de rationnement alimentaires
+création d’une école de ht fonctionnaire :école de cadres de Vriage pour prendre en charge les problèmes.
Après guerre(1944 :création du Comissariat au Plan,1945 :ENA) contexte de reconstruction,reprise des idées planistes, (Etat :principal investisseur du pays),nationalisations pour doter l’état d’un régime éco puissant(consensus droite gauche→nationalisme pour la droite,prestige communiste pour la gauche,ajouté à l’antilibéralisme qui est très fort depuis les années 1930)
role de Jean Monnet,technocrate républicain,ancien conseiller de Roosevelt,acteur du Victory Program
plans ne sont pas aussi contraignant qu’en URSS,apparaissent plus comme une direction donnée que comme un dirigisme forcé
Ier plan(1947-1953)reconstruction
2ème(1954-1957)met l’accent sur les produits de consomation
Autres plans ont des objectifs de moins en moins quantitatifs et de plus en plus qualitatifs.
Dernier :6ème(1971-1975)

1953 :création de la datar(délégation à l’amménagement du territoire et à l’action régionale)but :maintenir un égalité républicaine entre les régions et entre Paris et la Province.métropoles d’équilibres(1964)grandes villes dotés d’activités déconcentrés depuis paris
Programme d’urbanisme(gd construction) et de construction d’écoles(PMF : « construction d’une classe de collège par jour »,1964)
Désengagement progressif de l’état plan après plan.Mais la crise éco survient,retour aux nationalistions avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 et sa volonté de « rupture avec la capitalisme »mais désengagement opéré dès 1983 face à l’inefficacité et aux couts ,pourtant,création d’un ministère du Plan supprimé en 1983

III) Bilan :1er plan décisif mais les réalisations se seraient faites malgré tout d’après Olivier Guichard,directeur de la DATAR.beaucoup de littérature sur le plan.

« l’ardente obligation du plan »(CDG)jamais vraiment acceptée par le patronnat français et grignotée d’année en année car l’économie a eu rapidement la capacité de subvenir aux besoins.
patronnat et PME veulent en finir avec les contrainte d’un autre temps.de plus le plan s’est alourdi de plusieurs milliers de fonctionnaires :couts et inefficacité de la bureaucratie.
Mais effet positif à la Libération(par rapport à l’inaction de l’après 1gm et à la crise d’avant guerre)
Amorce de décentralisation depuis 1982,incitation à l’initiative des régions.
Effondrement de l’URSS :décridibilisation de l’économie dirigée
Contexte de construction européenne,mondialisation(baisse de poids de l’Etat dans l’économie),triomphe des idées du néo libéralisme.

Conclusion :La 1gm et la reconstruction à la libération ont rendus nécessaires la prise en charge par l’Etat de l’économie.Pourtant,l’Etat se refuse à maintenir son contrôle,préferant la liberté d’entreprendre donnée aux acteurs économiques.Face à l’internationalisation de l’économi,cette mesure semble de plus en plus difficile à mettre en place.La volonté d’égalité républicaine entre les régions qui semblait dominer pendant les grandes heures de la DATAR s’affaiblit petit à petit face à la complexité d’une gestion totale de l’économie.

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