dimanche 11 avril 2010

La politique des années 30

La politique des années trente en France est-elle décadente ?
Années trente : 1929 1938
Décadence : état de déclin manifeste /historique : période de déclin précédent une chute manifeste
Crise de morale publique
Pol économique, sociale, diplomatique
Crise atteint crédibilité des politiques traditionnelles. Paralysie pouvoir politiquecrise du régime/manque d’adaptation

I) Un état de crise généralisé…
1929 : ère d’affrontements
1) La crise économique :
Automne 1931. Touche 3 produits clés ds le monde agricole (blé, vin, betterave)effondrement cours/baisse production industrielle de 30%. Csq : budget Etat déficitaire en 1931, balance des paiements se détériore, apparition chômage. Origine/archaïsme structures françaiserévélateur de l’inadaptation de l’économie. Provoquée par effondrement livre sterling en septembre 1931France a plus de mal à exporter+produits étrangers concurrencent les produits nationaux :surélévation prix fr=moteur crise
Crise économique exacerbe antagonismes entre gpes sociaux
2) La crise sociale :
Précarité emploi augmente ac chômage/défense ouvriers faible :CGT diminue/cultivateurs attirés par extr-d (les chemises vertes)
Revenu moyen des Français entre 1930 1935 baisse de 30%. Baisse considérable niveau vie paysans et petite bourgeoisie (classe moyenne très touchée par la crise. Or soutien à République, faut la maintenir/ cultivateurs : victimes du phénomène des ciseaux/écart entre prix pdts agr et manufacturésbaisse prix de la terre), fonctionnaires, ouvriers= /=pensionnés, retraités&partie bourgeoisie
3) La crise diplomatique :
1929 : France : gde puissance impériale (Briand…)=/= ac crise, Fr dépend d’un système qu’elle ne contrôle pas+révèle limites politiques Briand+liquide réparations+isolement Fr//paiement réparations (contre EU&GB)
Crise coloniale : bienfaisance colonisation française est opinion acceptée/3 stratégies : « autarchie coloniale »,libéraux, stratégique

II)…Auquel le monde politique essaie de répondre avec difficulté…
1) Des partis politiques en plein clivage idéologique :
_ Désarroi des radicaux : contradiction interne des « Jeunes radicaux », car politique de gauche, ms paradoxalement, soutien à l’économie libérale.
_ Crise socialiste : incapacité à s’adapter, car divisions internes (dalliance radicale/gguesdisme/extr-gallemanisme)+scission entre le « socialisme national » de Déat et le « néo-socialisme ». =Sclérose doctrinale
_ Les communistes, entre le parti et la secte : perte d’influence du PC, car luttes et tensions en raison de la ligne « classe contre classe »+attaques contre la SFIO
_ Problèmes des droites classiques : division entre la rép de g de Tardieu et la d (d nationale)+perte de confiance ds le libéralisme politique et économiqueTardieu veut réforme Etat autoritaire+projet « technocratique » de certains intellectuels (=donner le pouvoir aux techniciens)
2) Une ligne politique trop rigide et inadaptée :
_ Eco : Crise reflète fragilité insertion Fr ds commerce international. Premières prises conscience par Etat crise en 19312 dogmes : équilibre budgétaire et refus dévaluation. Ms inutilité des efforts financiers/ réflexes malthusiens+août 1932 : loi protégeant MO nationale
_ Diplom : Allemagne : en octobre, plan constructif d’Herriot+conf désarmement : Fr accepte principe égalité des droits pr l’All. Difficulté diplomatique est d’adapter l’action aux chgts mondedécalage entre réel et géostratégies dominantes/Barthou ne veut plus de négociations du réarmementpolitique B vise à isoler l’All(+tente rapprochement ac petits alliés). Remilitarisation Rhénanie, ms impuissance française, alors que 1ère armée mondiale/g rad&soc rejoignent d
Espagne : « le chemin de croix espagnol » : « non intervention relâchée », mais risques d’éclatement de la majorité+pression britannique+crainte d’une guerre européenne)augmente polémiques entre Blum, les communistes et la SFIO
Colonies : individualiste/Indochine :administration directe, Algérie : incapacité fr à y imposer lois Paris/le refus permanent de transférer les indigènes en citoyens traduit l’incapacité fr à imaginer une véritable politique coloniale. Administration française ignore ou réprime aspirations (Tunisie : Néo destour/ Algérie :musulmans, oulémas réformistes, Etoile nord-africaine
sté coloniale vivace qui prend l’habitude d’imposer au pouv métropolitain ses volontés
3) Une instabilité politique chronique :
106 cabinets, d’une durée d’environ 6 mois
1929 : situation pol particulièreTardieu(oct 29déc30 dénoncé comme affairiste). Hommes pol suspects à g. Tardieu a cs des vétustés du rég
1929 1932 : Tardieu (pol gds travaux, assurances sociales, ligues, détestait rég parlementaire, veut Etat fort).Sénat s’inquiète d’encadrement rues et diminution pouv Parlement+pr g=voie fr vers fascismerenversé en déc1930
+tard, Herriot , ms renversé32 34 : pol de délation. Ms chute répétée gvts manifestait crise institutions, impuiss exécutif/ impuissance gouvernementale et parlementaire : 6 fév, gvt Doumergue ;ms perd élections 1930, car échec économique et financier complet.
Herriot se retire, de même que Flandin. Juin 1935 :Laval obtient plein pouv « pr lutter contre spéculation et défendre le franc », ms résultats ambigus :déficit budg réduit ms pas reprise X&ne peut maîtriser durée&renforcement coalition électorale du Rassemblement pop gvt renversé
la législature 1932 1936 avait usé de deux majorités parlementaires possibles : radicaux et centre-droit. C’est ainsi un échec de la République parlementaire. Par conséquent, le monde politique se retrouve impuissant et désarmé.
Par la suite, la gauche parvient à s’unir (car menace fasciste)prog du Rassemblement populaire en janvier 1936. Victoire du FP (avril-août 1936) : 100 jours du gvt de FP/embellie été 1936+invention nvelle culture. Ms très vite, difficultés, entre septembre 1936 et mars 1937 : échec économique, car gvt ds contradiction indépassable ( se veut le « gérant loyal du capitalisme », mais le patronat refuse d’embaucherperte de crédibilité aux yeux de son électorat). Par conséquent, en février 1937, c’est la pause : aucune relance éco+agitation soc. Csq : évolution de la majoritéDaladier et les députés veulent infléchir la politique gouvernementale, ce qui se solde par les critiques des communistes et des radicaux. Finalement, c’est l’agonie du FP (mars 1937-avril 1938) : Blum et Auriol veulent les plein pouv fi le 15 juin, mais le Sénat le leur refuse, ce qui pousse Blum à démissionner. Parallèlement, la SFIO met fin à la coalition du FP. Même si tentative de retour de Blum, en mars-avril 1938 (2ème ministère)échec. Place à Daladier, le 12 avril 1938, qui veut « remettre la France au travail » !fin FP+total chgt de pol.
III) …Provoquant le discrédit de la République
1) La montée des extrémismes :
_ Extrême-gauche : attrait pour le communisme (car crise le confirme dans son explication du monde+attrait des intellectuels : Aragon, Eluard) et le socialisme
_ Les ligues :1932, grand dvpt, mais objectifs divers : certaines veulent destabiliser le régime pr mettre fin à Rép parlementaire (Action française, Ligue des Jeunesses patriotes), d’autres une Rép plébiscitaire (Solidarité française) ou encore mvt des Anciens combattants qui ne revendiquent pas d’action politique, ms réclament ordre, épuration du personnel politiquey a-t-il eu un fascisme français ? Imprégnation : francisme de Bucard, mouvements royaliste et bonapartiste. Juin 1936 : Parti Populaire Français (PPF), de Jacques Doriot+ la « Cagoule »
_ Attrait du fascisme : goût de l’autorité d’une population lasse/prestige du caractère paramilitaire des organisations fascistes/exaltation des mouvements de massemontre désarroi population
2) Critiques et réactions :
_ Réaction des intellectuels : De manière générale, considèrent que civilisation occidentale a raté son but (=crise de civilisation)+paraît comme amorce d’un tps nveau échappant à l’homme et à sa raison. Pr bcp d’intellectuels, la crise leur confère un rôle privilégié, une « mission ». Il est caractéristique de la crise des valeurs de l’époque que ce soit vers des solutions d’ext-d que les intellectuels se tournent. éventail de la révolte : fascisme français des intellectuels (Drieu de la Rochelle, Brasillach, Céline) ; « esprit des années trente » : esprit d’insurrection dans une société insupportable/ révolution : Gide ; communisme : Aragon, Eluard. des solidarités au reclassement :extr-d&extr-g expriment un refus commun de l’ordre établi.
_ 6 février 1934 : agitation de la rue (affrontement extrême-g et extrême-d)+affaire Stavisky (régime discrédité : exploitation de l’événement par presse de l’extr-g&l’extr-d qui en fait une machine de guerre contre le régime)+émeute (Daladier et Herriot démissionnent). Ms seul mvt de masse : Croix-de-Feu
_ Juin 1936 : grèves contre le patronat. Déclenchées spontanément après victoire FP (touchent près de 2 millions de salariés. Objectifs : préparer nationalisation des industries de guerre, faire aboutir revendications salaire ou conditions travail… Se traduisent par occupation des lieux de travail qui affolent les patrons. Parallèlement, déchaînement droite contre le FPsuicide de Roger Salengro
3) Les faiblesses structurelles de la IIIe République :
Assemblée=maîtresse du jeu/absence d’une majorité stable et disciplinéefragiles coalitions qui empêchent toute unité de vue au gvt, car multiplication de gpes parlementaires.+ministre est plus un délégué de son parti qu’un membre indépendant de l’exécutif/coalitions électorales brouillent la donne (échec FP)/ système ultra-représentatif qui bafoue la séparation des pouvoirs/confiscation du pouvoir souverain autour de la domination absolue du système représentatif&souveraineté parlementaire (conduit à l’inverse : « démission parlementaire »)/antiparlementarisme

IIIe Rép enracine nation autour héritage libéral. Mais à bout de souffleVichy.

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