jeudi 20 mai 2010

L'Action Francaise

L'Action Francaise

L’Action française est un mouvement politique français nationaliste et royaliste fondé en 1898 lors de l'affaire Dreyfus par Henri Vaugeois etMaurice Pujo. Ce mouvement patriotique, à l'époque farouchement antidreyfusard et antisémite, antiprotestant et xénophobe eut une influence non négligeable tout au long de la Troisième République. → laisse supposer une perte d'influence à la mort de celle ci, ce qui peut etre lié avec l'emprisonnement puis la mort de Maurras en 1952, personnage illustre de l'AF et qui a influencé ses thèses.

Pb=Dans quelle mesure l'AF peut etre considérée comme un élément structurant du nationalisme francais et de l'extreme droite de 1898 à aujourd'hui? (ce n'est qu'une proposition...)

plan
I/Diffusion des thèses de l'AF 1898/1914
II/ Le temps des remous 1914/1945
III/ Une postérité? Après 1945


I/ Diffusion des thèses de l'AF 1898/1914

1/ héritage et fondation
a) rejet de la Révolution francaise et de ses idées, de sa culture. Elle est née selon maurras d'un noyau d'intellectuels déclassés... Dans l'Observateur, il écrit qu'elle était « négative et destructive »>> il propose l'idée de contre-révolution>> retour à la monarchie – critique de la société de la fin du 19eme siècle minée par la décadence et la corruption– crise boulangiste qui avait exhacerbé le nationalisme: le premier vote de Maurras sera pour Alfred Naquet candidat nationaliste et boulangiste (cependant paradoxal puisque Naquet est juif) b) création dans le contexte de l'affaire dreyfus = paroxisme des maux eveillés avec la Révolution... Rappeler le contexte de l'affaire dreyfus ---> clivage dreyfusards / anti dreyfusards. Fondation de l'Action française par Henri Vaugeois, professeur de philosophie, et Maurice Pujo, jeune journaliste et écrivain, deux patriotes républicains. Ils souhaitent créer un mouvement plus ambitieux et plus dynamique que la Ligue de la Patrie française, association anti-dreyfusarde qui défend la nation et l'armée mais ne propose pas de programme politique. Le 20 juin 1899, rue d'Athènes à Paris, une réunion publique marque la naissance officielle du nouveau mouvement. Premiers financements avec l'arrivée de Daudet.

2/ Le maurrassisme.
a) personnalité de charles maurras: Maurras naît dans une famille de la bourgeoisie provençale. Il fait ses études au collège catholique, à Aix-en-Provence, rue Lacépède, mais perd la foi rapidement. Après avoir passé son baccalauréat en 1885, il part pour Paris et devient journaliste littéraire. Il se lie d'amitié avec Anatole France, qui renforce son agnosticisme et subit l'influence du positivisme d'Auguste Comte. Maurras évolue à partir de 1895-1896. Il rencontre le nationaliste Maurice Barrès, collabore à La Cocarde, et rentre changé de son voyage en Grèce, où il couvre les premiers Jeux olympiques modernes pour La Gazette de France. Il se range dans le camp des antidreyfusards, déclarant que devant le dilemme d'innocence ou de culpabilité, il fallait mettre en avant l'intérêt supérieur de l'Etat. Il lance alors l'idée d'élever Dreyfus au maréchalat tandis que l'on passerait par les armes les agitateurs de tout genre se réclamant de lui. Il se convertit à l'idée monarchique. Joseph de Maistre et Louis de Bonald inspirent ses idées politiques (voir l'ouvrage de Tony Kunter, Charles Maurras, la Contre-Révolution pour héritage), Le Play et La Tour du Pin, ses idées économiques et sociales. À la mort de son frère, il adopte son neveu et ses nièces. Il sera aussi le parrain de François Daudet, un des fils de Léon Daudet.Les influences philosophiques de Charles Maurras vont de Platon etAristote à Joseph de Maistre en passant par Dante, Thomas d'Aquin et Auguste Comte. Ses influences historiques vont de Sainte-Beuve àFustel de Coulanges en passant par Taine et Ernest Renan.

b) le maurrassisme. Pour Maurras, coupable = esprit révolutionnaire et romantique, véhiculé par les forces libérales que furent selon lui à cette époque les quatre « États confédérés » qu'il avait définis en 1949 dans Pour un jeune Français, à savoir : les juifs, les protestants, les francs-maçons, et les étrangers (que Maurras appelait "métèques"). Ces états confédérés représentent l'anti-France, ils ne peuvent en aucun cas faire partie de la nation française. Il faut rejeter l'individualisme. Prone la décentralisation. La solution maurrassienne: ordre, raison ( different de Barrès et un nationalisme romantique basé sur l'ego), classicisme. Prone un empirisme organisateur : s'adapter à la situation nationale. chez Maurras, poète régionaliste provençal, l'autorité doit se concilier avec le respect des libertés locales. Une équation qui ne trouve selon lui sa résolution que dans le système monarchique. Maurras devient donc un royaliste de raison en 1896. Plus précisément, sur le plan politique, pour assurer la cohésion nationale, le maurrassisme repose donc sur : L'exclusion de la nation des quatre « États confédérés » et l'exaltation de l'intérêt national ("La France seule"), Sur le plan politique, la mise en place d'institutions devant garantir simultanément les libertés locales du "pays réel" et le maintien de l'unité nationale, c'est-à-dire pour lui la monarchie. Sur le plan moral, le magistère de l'Église catholique en tant que ciment unificateur, facteur et modèle d'ordre.

3)structuration de l'AF
a) 1905 création de la Ligue d'action francaise ---> rapporter des fonds Ligue d'Action française, organisation de propagande et de recrutement du mouvement royaliste l'Action française. Fondée en 1905, la ligue avait pour objectif de s'établir dans la plupart des régions de France afin d'y recruter des militants, d'organiser des réunions et de distribuer le quotidien L'Action française et de fonder des périodiques adaptés aux divers auditoires sollicités (par exemple :L'Action française agricole, L'Action française du dimanche et L'Almanach d'Action française). À la veille de la Première Guerre mondiale, on estime à 300 le nombre de sections de la ligue (elles devaient compter un minimum de 40 membres)1. Les principales régions représentées sont : le Nord et le Pas-de-Calais, la région parisienne (Seine et Seine-et-Oise) et le Sud (Sud-Ouest et Sud-Est) incluant les Bouches-du-Rhône (d'où Charles Maurras était originaire, Martigues) et le Gard. Le président de la ligue a longtemps été Bernard de Vesins, dit le "colonel-comte". La commission de propagande (fondée en 1920) était dirigée par le capitaine Robert de Boisfleury et Charles Maurras. Marius Plateau occupait le poste de secrétaire général jusqu'à son assassinat en 192

b) thèses de Maurras d'abord développées dans le le premier groupe de la revue L'Action Française (revue mensuelle surnommée la "petite revue grise"), ou il fait paraître son Enquête sur la Monarchie dans La Gazette de France (journal légitimiste). Le principe en est simple : Maurras interroge les intellectuels de son temps sur l'opportunité d'une restauration monarchique puis accompagne leurs réponses d'un commentaire. Petit à petit, il va convertir à la monarchie tous les membres de l'Action française. Maurras prend ensuite la tete du quotidien de l'action francaise. Plus grande ampleur + diffusion des idées neo royalistes. Rassemblement d'une élite littéraire cf Léon daudet qui rejoint l'AF en 1908. Quotidien nationaliste, monarchiste, anti dreyfusard, anti germaniste, anti IIIeme rep. Creuset principal de l'extreme droite sous la IIIeme rep. Le premier numéro paraît le 21 mars 1908 et porte la devise Tout ce qui est national est nôtre. 30000 exemplaires 20000 membres en 1908, et cela continue d'augmenter... L'année 1908 voit aussi la naissance de la Revue critique des idées et des livres, qui sera, jusqu'à la guerre, le « laboratoire d'idées » et l'organe littéraire du mouvement maurrassien.

c)création d'un bras armé: les camelots du roi Le militantisme de l'Action française n'hésite pas à recourir à la violence physique, avec la création en novembre 1908 des Camelots du Roi, groupe de jeunes gens chargés de la vente du journal et des « coups de main » dans la rue. L'Action française possède alors un très grand prestige parmi la jeunesse étudiante réactionnaire. Issus des milieux lycéens et étudiants, ils font du Quartier latin de Paris leur fief. En 1910, Charles Maurras avait d'ailleurs écrit : « Reprendre l'Alsace et la Lorraine, c'est bien, mais si on commençait par la Sorbonne ? Les Camelots du Roi se distinguent par de nombreux coups d'éclat. En juin 1908, ils se manifestent bruyamment lors du transfert des cendres de Zola au Panthéon de Paris. Leurs affiches de l'époque dénoncent le régime républicain, « gouvernement de ces étrangers plus ou moins naturalisés ou métèques qui, ces jours-ci, souilleront du cadavre de leur Zola le Panthéon désaffecté ». En décembre 1908, c'est l'Affaire Thalamas : les Camelots chahutent violemment les cours d'Amédée Thalamas à la Sorbonne — Thalamas avait déjà été la cible de l'Action française en 1904, alors qu'il n'était que professeur d'histoire au lycée Condorcet, pour avoir « insulté Jeanne d'Arc » en offrant à ses élèves une vision positiviste de sa vie. 1911: relance de l'antisémitisme → on s'offusque contre une pièce d'henri bernstein, juif accusé d'avoir déserté pendant son service militaire.

II/ 1914/1945 Les aléas de l'AF: apogée puis condamnation

1/ la 1ere guerre mondiale Maurras choisit de soutenir les gouvernements républicains qui mènent la guerre, au nom du compromis nationaliste. Pour l'Action française, la défense de la patrie prime les querelles franco-françaises. Léon Daudet dénonce les traîtres et les défaitistes et provoque la chute du ministre Malvy, compromis dans l'affaire du Bonnet Rouge. Au cours de cette période le mouvement perd la plupart de ses cadres et de ses militants sur les champs de bataille (4000 mort dans ses rangs). Pourtant 1919: l'AF profite d'une france affaiblie par la guerre , qui se cherche. Durant les premieres années de l'entre-deux-guerres, l'Action française se développe. Aux élections législatives de 1919, la liste d'Union nationale, soutenue par l'Action française, obtient 30 élus, dont Léon Daudetà Paris.. A pu par ailleurs bénéficier d'une image un peu plus gratifiante du fait que l'AF n'a pas hésité à rejoindre l'Union Sacrée Jacques Bainville, de son côté, dans ses Conséquences politiques de la Paix, dénonce le traité de Versailles comme une erreur qui pourrait entraîner un nouveau conflit (l'Histoire lui donnera raison). En effet, l'Allemagne est humiliée mais son unité est conservée et, avec elle, la possibilité d'un relèvement de sa puissance.

2/La condamnation par la papauté et les années 30.

a) une trop forte influence? D'abord: Election de Daudet à paris... 1925: A la suite d'une série d'assassinats restés impunis de membres de l'Action française, Maurras prévient le ministre de l'Intérieur Schrameck de représailles possibles sur sa personne. « Ce serait sans haine et sans crainte que je donnerais l'ordre de répandre votre sang de chien si vous abusiez du pouvoir public pour répandre du sang français répandu sous les balles et les couteaux des bandits de Moscou que vous aimez » Il est condamné pour "menaces de mort sous condition" mais les assassinats cessent ! Par ailleurs, le pape Pie XI considère que AF = trop d'influence sur la jeunesse catholique. Qui plus est, l'AF subordonne la religion au politique et au nationalisme ( sa devise était « politique d'abord) = pas bien... il faut rappeler que pour Maurras, la religion n'est qu'un moyen d'unir la nation.

b)la condamnation par la papauté : 1926/1939 Retardée plusieurs fois (même si certaines œuvres ouvertement agnostiques de Maurras sont déjà mises à l'Index), la condamnation de l'Action française par Rome aura lieu le 29 décembre 1926. Le pape Pie XI condamne l'Action française qui, à ses yeux, dispose d'une trop grande influence sur la jeunesse catholique : les livres de Maurras ainsi que le Journal sont mis à l'Index par décret du Saint-Office. Le 8 mars 1927, les adhérents de l'Action française sont interdits de sacrements. Ceci porte un coup très dur au mouvement, et traumatise une certaine droite catholique le soutenant sincèrement. Beaucoup de ses membres le quittent comme Georges Bernanos ou Jacques Maritain et il entre dans une période de déclin. Pie XII lèvera cette condamnation en 1939, suite à la guerre d'Espagne, qui voit un renouveau de l'anticommunisme au sein de l'Église, et la pression d'un fort courant ecclésiastique. Pour l'AF, cette condamnation illustrait surtout le sentiment germanophile du pape...

c)la crise des années 30. Janvier 1934 Scandale financier stavisky--> manif de l'AF à Paris Le 6 février 1934, les ligueurs d'Action française sont au premier rang des manifestations antiparlementaires qui provoquent la chute du cabinet Daladier le lendemain. Le coup d'etat échoue avec le colonel de la rocque qui refuse de marcher sur les champs elysées L'A.F. continue de recruter de nouvelles générations d'intellectuels (Brasillach, Maulnier, Rebatet...) mais est frappée par de multiples dissidences avec la condamnation du pape...(la Cagoule par exemple). → perte de 2000 adhérents; dont Georges Valois par exemple qui fonde le Faisceau. 1er fevrier 1935: des étudiants de faculté rallient l'Action française, manifestent contre l'« invasion des métèques » et font grève. 6decembre 1935: dissolution des ligues puis 13 fevrier 1935: Des camelots du roi agressent blum. Decret Sarraut de dissolution des ligues, notamment l'AF. - L'AF et le front populaire: Maurras est ensuite inculpé d'incitation au meurtre le 16 fevrier 1936 (article sur Blum dans l'AF du 9avril 1935) : (« C'est en tant que Juif qu'il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre le Blum. Ce dernier verbe paraîtra un peu fort de café : je me hâte d'ajouter qu'il ne faudra abattre physiquement Blum que le jour où sa politique nous aura amené la guerre impie qu'il rêve contre nos compagnons d'armes italiens. Ce jour-là, il est vrai, il ne faudra pas le manquer5. »). des militants de l'AF sont arettés. 21mars 1936 : maurras condamné à 4mois de prison. 14 juillet 1936, avec un article accusant Roger Salengro d'avoir déserté pendant la Première Guerre mondiale, Maurras joue un rôle majeur dans la campagne de presse violente et mensongère menée, avec le quotidien d'extrême droite Gringoire, contre le ministre de l'Intérieur du Front populaire, qui aboutit à son suicide le 18 novembre 1936. a sa sortie de prison, Maurras est acclamé... en 1938 il entre meme à l'Academie Francaise et le comité interuniversitaire le proposa alors pour le Prix Nobel de la Paix!!!! politique etrangère: l'AF prone alliance avec Italie de Mussolini. Ou bien celle ci se rapprochera des nazis et de Hitler. C'est le principal reproche fait par l'AF à la politique etrangere menée par les differents gouvernements dans les 30's

3/ les divisions de la guerre... en 1936, Maurras écrivait à propos du nazisme dans l'AF: « l’entreprise raciste est certainement une folie pure et sans issue » Pour l'A.F., Pétain est le seul capable de préparer la revanche. Maurras reste persuadé que Pétain joue un double jeu et travaille contre les intérêts allemands. À l'été 1940, malgré les conseils de Pierre Gaxotte, Maurras fit reparaître L'Action française à Lyon, avec en tête le slogan « La France seule », voulant signifier son rejet de la collaboration et de la dissidence. Il soutient le régime de Vichy. En septembre 1940, lorsque le maréchal Pétain lui demande sa conception de la Révolution nationale, il répond « un bon corps d'officiers et un bon clergé », une position qu'il appelait : « défendre l'héritage en l'absence d'héritier » On lui reprocha sa formule ambiguë sur une « divine surprise » pour parler des événements de 1940, mais il semble qu'il parlait alors non de l'accession au pouvoir du Maréchal Pétain mais du fait que malgré la défaite l'État ne se soit pas complètement effondré. Inspirateur de la politique du régime de Vichy, il se fit l’apologiste du gouvernement du maréchal Pétain. Il continua à « dénoncer les Juifs » en se félicitant par exemple de l'abolition du décret Crémieux16. Pendant l'occupation, les membres et les proches de l'Action française se divisèrent en trois groupes opposés : celui des maurrassiens orthodoxes soutenant le gouvernement de Vichy conduit par le maréchal Pétain, celui des collaborationnistes germanophiles tels Robert Brasillach ou Joseph Darnand et celui de ceux qui entrèrent en résistance contre les nazis telsHonoré d'Estienne d'Orves, Gilbert Renault, Pierre Bénouville, Daniel Cordier ou Jacques Renouvin en 1945, Maurras condamné à la détention pour intelligence avec l'ennemi, et son influence théorique sur la Révolution Nationale. L'AF fustige cette décision: pour eux c'est un farouche germanophobe qui est condamné: comble de l'ironie! Maurras aussi exclu de l'academie francaise. Pour lui c'est « la revanche de Dreyfus » Pujo et bien d'autres sont impliqués dans la collaboration → épuration.


III/ Une postérité?

1/ restructuration
a) une restructuration sans Maurras, il meurt en 1952 alors qu'il avait été gracié pour cause de santé b) une restructuration du quotidien: Le journal avait été interdit à la Libération pour collaboration. Qui plus est, nombre de ses collaborateurs avait du quitter la rédaction Maurras Pujo En 1947, Georges Calzant fonde un nouveau journal d'Action française intitulé Aspects de la France, reprenant les initiales AF. Tandis que ce périodique reste fidèle à la doctrine maurrassienne et perpétue une certaine forme d'idéalisme et de radicalisme monarchiste, Pierre Boutang (autre disciple de Maurras) fonde un autre journal se revendiquant de L'Action française : La Nation française. Rassemblant surtout des intellectuels et des universitaires (dont Philippe Ariès et Raoul Girardet), cette nouvelle branche de l'AF se veut plus réflexive et mieux adaptée à la réalité politique d'après-guerre ; elle rejette l'antisémitisme de ses prédécesseurs et se distancie du discours des nostalgiques de Vichy. Elle tente de repenser lemonarchisme et le nationalisme en fonction des problèmes que pose la France des années 1950 (notamment la guerre d'Algérie) en restant fidèle aux initiatives de Charles Maurras. L'Action française faisait également paraître l'Almanach de l'Action française, les Cours et conférence d'Action française et plusieurs ouvrages à la Librairie d'Action française. Les principaux collaborateurs d'Aspects de la France étaient les aînés Maurice Pujo et Charles Maurras (sous le pseudonyme d'Octave Martin), mais aussi Pierre Juhel, Xavier Vallat les écrivains Michel Déon, Pierre Boutang, Jacques Perret, Kléber Haedens, Marcel Aymé, Roger Nimier, Antoine Blondin, l'historien Philippe Ariès, Philippe Buren (« Meïer »), Michel Mourre. ---Durant les années 1950, le périodique est associé aux activités du mouvement royaliste Restauration nationale fondé par Pierre Juhel et Louis-Olivier de Roux. ---> reprend le Mouvement de l'AF et nationalisme integral de Maurras

2)concurrence de nouveaux mouvements d'extreme droite. le poujadisme le front national. Au début des années 1980, d'autres figures de l'Action française, tels Georges-Paul Wagner ou Philippe Colombani rejoignirent les rangs du Front national. L'attitude à adopter vis-à-vis du Front national divise les militants de l'Action française : une partie des militants du mouvement royaliste considère que les royalistes doivent se tenir à l'écart des partis républicains. Pour d'autres, le Front national est le principal parti de la droite souverainiste et nationaliste et voter pour lui constitue un moyen de faire avancer les idées nationales. Alors qu'en 2002, l'Action française avait choisi de soutenir la candidature de Jean-Pierre Chevènement (ce qui provoqua une crise interne), elle a choisi en 2007 de soutenir Jean-Marie Le Pen.

3)l'Action Francaise d'aujourd'hui L'Action française, aujourd'hui dénommée Centre royaliste d'Action française (CRAF), est le principal mouvement politique royaliste en France. « royaliste,nationaliste et souverainiste ». prône le rétablissement de la monarchie en France (avec la famille d'Orléans à sa tête) et s'oppose à l'Europe fédérale, à la mondialisation ainsi qu'au « système des partis » autour de la défense inconditionnelle de l'« intérêt national ». L'Action française a évacué l'antisémitisme et la xénophobie de sa doctrine, thèmes soutenus dans la ligne éditoriale du journal à la suite de l'affaire Dreyfus et de la Première Guerre mondiale ou dans le discours de certains de ses membres avant l'apparition d'Hitler sur la scène politique. L'Action française est actuellement dirigée par Stéphane Blanchonnet (président du comité directeur de l’Action française) et Olivier Perceval (président du Centre royaliste d’Action française) L'Action française s'organise en sections locales. Elle diffuse toutes les deux semaines son journal Aspects de la France, longtemps dirigé par Pierre Pujo (disponible en kiosque). Le titre L'Action française avait pourtant été interdit à perpétuité à la Libération de la France. Après s'être nommé L'Action française hebdo, le quotidien fut contraint de se nommer L'Action française 2000, titre jugé acceptable par la cour. Les jeunes d'Action française sont rassemblés autour de l'Action française étudiante qui réunit étudiants, lycéens et jeunes travailleurs. Ayant à leur tête Henri de Vaux, ils comptent une quinzaine de sections locales ; leur militantisme est axé autour de la formation politique : cercles de formation, débats, conférences, etc., et de l'action : campagnes, tractages, meetings. Chaque année, les jeunes nationalistes se réunissent pour leur université d'été : le Camp Maxime-Real del Sarte (créé en 1953) qui propose dix jours de formation politique et militante. Antimondialiste, antilibéral, le mouvement revendique la défense sous toutes ses formes de l'« intérêt national » et prône un nationalisme hérité des idées de Charles Maurras.

CC= un des mouvements nationalistes principal de la IIIeme république, qui s'est structuré et s'est diffusé, notamment grace à son quotidien qui a connu une forte popularité, de par sa qualité (elite littéraire). un mouvement d'opposition caractérisé par la figure d'un homme: Maurras Une popularité qui a décru au fil des années, l'AF ayant traversé d'importants remous dans l'E2G (condamnation par la papauté).. Postérité incertaine: toujours la meme volonté : l'interet national. On peut supposer une influence sur d'autres mouvements nationalistes.

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