dimanche 30 mai 2010

La crise en France 1932-36

Introduction :

Contexte français : La France en 1929 est au sommet de sa puissance : elle a vaincu l'Allemagne ( c'est donc une puissance militaire ), elle dispose d'un vaste empire colonial, la culture française jouit d'un rayonnement mondial.
Néanmoins faiblesse cachées: économie largement agricole, l'empire coûte cher et certains pays commencent a réclamer l'indépendance.
Contexte mondial: le krach de la bourse de New York en 1929 ( 24 octobre ) "jeudi noir"
France reste longtemps protégée de cette crise: jusqu'en 1930: forte production industrielle, franc fort, faible chômage.
Mais dès l'été 1930: les prix s'effondrent, la production et les exportations chutent, les actions boursières se déprécient, les impots rapportent moins.
La récessio, s'avère durable plus que partout ailleurs: en 1931 les français prennent brutalement conscience du marasme. La crise économique va être dépassée par de nombreuses crises.

I - Crise économique et sociale

a) les effets de la crise
Situation agricole particulière freine l'exode. Nombre d'exploitants reste stable, production identique. Mais effondrement des prix réduit la valeur de la production. Tout le tissu d'acitvités rurales et atteint, artisans et commerçants. La gravité de la crise entretien la dépression.
La crise agricole est donc générale mais la crise de l'industrie est plus contrastée. L'économiste J. Dessirier va faire une distinction entre secteurs "abrités" et "non abrités". Les secteurs abrités étant ceux qui peuvent résister à la baisse générale des prix et donc maintenir des profits. Le secteur public (postes, chemins de fer, électricté) se maintient. Certaines productions augmentent: raffinage de pétrole, aluminium. D'autres au contraire subissent de nombreuses faillites: textile, banques d'affaires, construction mécanique. Au total, en 1935, l'indice de production est sans doute en recul de 20% a 25% par rapport a 1930. La baisse du prix des actions atteint 60%. La crise aggrave les disparités structurelles, elle favorise la concentration économique. Le volume des exportations diminue de 60%. La crise atteint les finances publiques: logiquement la diminution de l'activité economique entraine une baisse des recettes de l'état - fiscalité- sur le secteur.On voit l'apparition d'un déficit budgétaire.

b) l'état face a la crise
D'abord l'objectif consiste à limiter la quantité de biens sur le marché : pour freiner les importations il relève les tarifs douaniers sur les denrées agricoles (1931) et les biens industriels (1932). L'état impose une surtaxe de change de 15% à l'encontre des pays ayant dévalués. Cela risque de créer en cas de reprise de grandes difficultés. Pour relever le cours l'état verse des primes à l'arrachage des vignes. Il fixe en 1993 un prix "plancher" du blé pour favoriser son stockage, escomptant de mauvaises récoltes. Mais confrontés a une nouvelle moisson abondante les agriculteurs se débarassent de leur récoltes à moitié prix ("blé-gangster"). L'état libère brutalement le marché en 1934, cela n'affecte pas le cours. Rien n'a été tenté pour moderniser les structures économiques. Le retour a l'équilibre passe par une réduction des dépenses. P. Laval en 1935 systématise la politique de déflation pour faire baisser le prix de détail francais. Il empute 10% des dépenses de l'état. Mais cette politique est brève, elle est vite contestée par la victoire du "Rassemblement populaire".

c) crise sociale
Crise ouvrière puis crise générale, elle aboutit aux réformes de Matignon. Il y a quatre caractéristiques:
Mouvement brutal, inattendu, car pas d’agitation en 1932-1935 (sauf quelques marche de la faim). Mai-juin 1936 : victoire du FP. Conséquence : Grande vague de grève avec l’occupation des usines. Débute en Province. Sont surtout concernés l’industrice et quelques commerces dont les grandes boutiques de Paris.
Modalité. Occupation d’usine (1° fois), sans violence globale, humeur joyeuse mais revendication et grève très sérieuse.
Origine. Accusation des « bolcheviques » mais en réalité grève spontanée car gouvernement ami, donc prise de positions forte pour assurer le passage de loi.
Portée. Forte car pression sur le gouvernement même s’il y a le retrait de certaines lois après. (40h)

II- Crise dans les relations internationnales

a) Les tensions franco-allemandes
b) La crise de l'empire colonial


III- Crise du régime

a) L'essouflement des partis traditionnels
b) L'antiparlementarisme
c) Le 6 février 1934 et le rassemblement populaire

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